toisuismoi/ Manaraha Ahy

INTRODUCTION

L’Eternel Dieu a créé l’homme et la femme à Son image.  « Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » (Genèse 1.26/27).

Les êtres humains étaient créés afin de dominer sur ce monde avant d’être piégés par Satan qui usurpa ce rôle pour notre plus grand malheur. Créés à Son image, une grande responsabilité leur incombait. La femme fut l’instrument de Satan pour piéger l’homme, il fut sa cible privilégiée, elle céda au doute, au mensonge, à la convoitise et depuis, l’ordre de Dieu, l’équilibre harmonieux de la Création en fut bouleversé.

Dieu, dans Son infinie sagesse, avait créé l’Univers et le monde avec une sagesse que nous ne pouvons même pas appréhender. Chaque plante, chaque animal, chaque espèce, chaque élément avait sa place, son rôle à jouer. Il avait été défini d’avance. Mais les forces des ténèbres avec Satan à sa tête, étaient jaloux de cette perfection qu’il tentât toujours d’imiter, en vain, alors son but fut depuis le premier jour, toujours le même, de détruire cette harmonie. Toutes les armes dont il dispose furent employés dans ce seul but : le mensonge, le doute,  la flatterie, la convoitise, la jalousie, l’orgueil…Il sema le désordre, l’inimitié, la haine, la tristesse et parvint à détruire en partie ce que Dieu avait créé, en détournant l’homme de Son Créateur, en se servant de lui comme d’un instrument, en le manipulant pour assouvir sa vengeance.  Ainsi, il parvint à ériger des murailles entre les créatures et en particulier entre l’homme et la femme.

Les conséquences devaient se poursuivre tout au long de l’histoire de l’homme. Des gouffres se creusèrent entre tous les éléments de la création, des gouffres que Seul Dieu pouvait combler. Jésus, le fils de Dieu, la Parole faite chair, le Messie, vint pour rétablir l’ordre divin et offrir aux êtres humains la rédemption, le pardon des péchés, la libération de l’esclavage de Satan, la vie éternelle.

Avec Jésus Christ, il n’y avait plus de murailles, plus de murailles, plus de haine, plus de mort, pour ceux qui voulaient être sauvés et sortir de l’esclavage du prince de ce monde. Avec la venue du second Adam, de l’Homme parfait, de l’Oint du Seigneur, on pouvait dès lors dire : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » (Galates 3.28)

L’homme et la femme avaient tous deux leur place, leur rôle, dans le plan de Dieu. Tentés par le diable, cédant à l’orgueil et à la convoitise, aucun des deux n’accepta cette place qui lui était assigné. Le diable parvint à semer désordre et confusion même entre les sexes, détournant la Parole de Dieu afin de dresser l’un contre l’autre ceux qui auraient dû être en charge de cette Terre magnifique et de toutes les créatures que Dieu y avait placé.

Quelle place chacun devait-il occuper. Lisons l’épître aux Ephésiens : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur » (Ephésiens 5.22). Soyez soumises, avec humilité, comme au Seigneur, acceptez l’autorité que Dieu a décidé dans Son infinie Sagesse. Acceptez votre rôle d’épouse, de mère, de maîtresse du foyer. Ce rôle est si beau, si pur, pour qui l’accepte comme venant directement de Dieu. Mais l’orgueil sous-entend tant de choses, car soumises ne veut pas dire non-existantes, non-respectées, ne veut pas dire dominées, ne veut pas dire écrasées. Il faut lire jusqu’au bout la Parole de Dieu et ne pas faire le jeu du diable en modifiant les mots de l’Eternel : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle » (Ephésiens 5.25).  Aimer sa femme comme le Christ a aimé l’Eglise, peut-on imaginer un tel Amour ? Peut-on concevoir cet ordre divin et ce que cela implique ? Non, nous ne pouvons pas. Mais nous pouvons comprendre ce que Dieu attend de l’homme et de ses rapports avec sa femme.

Le diable a détourné cette parole divine et a joué sur l’orgueil de chaque sexe. L’homme a cru pouvoir dominer la femme, la réduire à rien, ne lui reconnaître aucun droit, aucun sentiment, la soumettant à son autorité avec mépris. La femme s’est révoltée contre cet état des choses, développant de la colère, de l’amertume, de la haine, une envie féroce de se venger de siècles d’incompréhension et se révoltant  avec une fureur qui ne pouvait que satisfaire Satan et son armée qui avait de nouveau réussi son but. Alors, il s’évertue à attiser cette colère réciproque : il convainc l’homme de sa supériorité, que la femme n’a qu’un rôle subalterne, insignifiant, méprisable. Il le convainc sans peine qu’il lui est supérieur physiquement, intellectuellement, moralement. Il en fait un objet de désir, un faire valoir de l’ego. Il convainc la femme de sombrer dans l’amertume, dans la manipulation, dans la séduction intéressée, qu’elle n’est rien, qu’elle ne pourra obtenir sa place qu’avec violence, séduction, qu’en castrant les hommes et en usant de leurs charmes pour arriver à leurs fins. Cela pourrait durer longtemps. Ainsi est le monde du péché, le monde dominé par le prince du mensonge, le monde soumis à l’esclavage de Satan et l’ignorant pourtant. Celui qui veut être sauvé doit se tourner vers Jésus Christ et l’accepter comme son Seigneur. Tout cela disparaîtra car le diable fuira loin de celui ou de celle qui s’est converti. Jésus Christ est venu sauver le monde, il est venu réconcilier la créature avec Dieu, il est venu vaincre Satan et libérer ceux qui veulent être guéris, il est venu propager l’Amour, le seul Amour véritable, l’Amour divin.